Quelques photos de Swayanbounath
Présentation de Swayanbounath
Si vous avez le temps, le mieux est de se rendre à pied du centre-ville à cette petite colline située à seulement 2 kilomètres de Katmandou. C’est une petite promenade bucolique à travers le quartier des intouchables et la ‘banlieue maraîchère’.Pour comprendre l’importance de ce lieu de pèlerinage bouddhiste, il faut savoir que le stupa est censé dater de l’époque du bouddha lui-même c’est à dire d’il y a 2500 ans, et la légende veut que la colline de Swayanbounath soit la première du ‘triangle sacré’ qui ait surgi de la Terre. La seconde est le Golgotha où fut crucifie le Christ cinq siècles plus tard; et quand la troisième surgira, l’harmonie régnera sur la Terre.Une fois passé l’enceinte de la colline sacrée, cerclée de moulins de prière, on gravit l’escalier au milieu des stèles votives, aux bouddhas, aux dieux hindous venus adorer Bouddha, au milieu des échoppes, chiens et animaux en tous genres. Surtout des singes… Swayanbounath aussi appelé ‘temple des singes’ est empli de ces primates dont les gestes etranges nous paraissent souvent familiers. Plus on approche du sommet plus la vue sur Katmandou, la vallée et les montagnes, voire l’Himalaya par temps clair, est imprenable.En haut de l’escalier, on débouche directement sur le grand stupa, le grand dôme blanc ceint d’une tour d’or. Les 13 niveaux de cette sorte de chapeau d’or appelé ‘chaitrya’ représentent les étapes de la sagesse. Et au bas de la tour, ce qui est devenu le symbole de Katmandou, les deux grands yeux de Bouddha, qui voit tout, sait tout et ne dit rien. Entre les deux yeux, la protubérance cérébrale symbolise l’étendue infinie de sa sagesse et de son savoir. Le point d’interrogation est une mèche de cheveux de l’ ‘Eveille’.Tout autour, on dénombre énormément de minuscules templions aux Sakyamunis (ceux qui ont atteint le nirvana par la doctrine de Bouddha) ou aux divinités hindoues venues adorer Bouddha (pour certains courants de l’hindouisme, il est un avatar de Vishnou…). Il y a également trois monastères bouddhistes où l’on peut voir les bonzes jouer et chanter les incantations à l’heure de la prière.